L’industrie cosmétique devient de plus en plus écologique

Au cours de la dernière décennie, l’industrie cosmétique a connu une transformation remarquable, délaissant les produits synthétiques et d’origine animale pour répondre à la demande croissante de matériaux naturels et d’origine végétale. Les préoccupations en matière de développement durable ont pris le devant de la scène, entraînant un intérêt accru pour l’approvisionnement durable, les pratiques responsables de la chaîne d’approvisionnement et les emballages recyclables. Ce mouvement mené par les consommateurs a poussé l’industrie des soins personnels à intégrer de nouvelles approches.

Cette évolution vers la durabilité n’est pas seulement motivée par la demande des consommateurs, mais aussi par l’évolution de la réglementation. La Commission européenne a joué un rôle clé dans la promotion d’une économie plus durable grâce à des initiatives telles que les normes européennes de rapport sur le développement durable (ESRS), qui visent à créer un cadre applicable à toutes les entreprises dans le cadre de la directive sur les rapports d’entreprise sur le développement durable (CSRD).

Selon un communiqué de presse du Conseil européen, les consommateurs européens pourront désormais en savoir plus sur l’impact des entreprises sur les droits de l’homme et l’environnement, ce qui favorisera la transparence pour les citoyens, les consommateurs et les investisseurs. Cette directive place l’Europe à l’avant-garde de la définition de normes élevées pour répondre aux ambitions environnementales et sociales mondiales.

Le CSRD vise à établir des normes pour la comparabilité des informations et à garantir une plus grande fiabilité des données afin de lutter contre l’écoblanchiment et l’écoblanchiment social. Elle fournira également une base fiable pour l’évaluation des entreprises par les financiers et les investisseurs.

Les règles de l’UE en matière d’information non financière s’appliquent à toutes les grandes entreprises et aux sociétés cotées sur les marchés réglementés, jusqu’au niveau des filiales (qu’elles soient situées dans l’UE ou non). Les entreprises non européennes dont le chiffre d’affaires net dans l’UE est de 150 millions d’euros et qui possèdent au moins une filiale ou une succursale dans l’UE sont également tenues de préparer un rapport sur le développement durable.

Il s’agit là d’un défi pour l’industrie cosmétique, et voici pourquoi :

1. Collecte de données et établissement de rapports

La conformité à la directive CSRD exige des entreprises qu’elles collectent et communiquent un grand nombre de données sur les indicateurs de durabilité, ce qui peut nécessiter beaucoup de ressources. Pour les fabricants de cosmétiques, cela signifie contrôler les impacts environnementaux, les pratiques de la chaîne d’approvisionnement et la responsabilité sociale. Le défi consiste à garantir une collecte de données précise et des processus de reporting efficaces.

2. Complexité des indicateurs ESG

Le CSRD met l’accent sur les rapports environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Les entreprises cosmétiques doivent naviguer dans un paysage complexe d’indicateurs ESG, y compris les émissions de carbone, l’utilisation de l’eau, la gestion des déchets, les pratiques de travail et la diversité. Trouver un équilibre entre ces différentes mesures et le besoin de transparence peut être une tâche ardue.

3. Transparence de la chaîne d’approvisionnement

La recherche par l’industrie cosmétique de nouveaux ingrédients, en particulier ceux d’origine naturelle, s’appuie sur des chaînes d’approvisionnement mondiales pour les ingrédients et les emballages. Garantir la transparence et la durabilité de ces chaînes d’approvisionnement est un défi. Les entreprises doivent s’engager auprès de leurs fournisseurs, vérifier leurs pratiques et s’attaquer à tout problème de non-conformité.

4. Formulation et ingrédients des produits

Les fabricants de cosmétiques font l’objet d’une surveillance accrue en ce qui concerne les ingrédients chimiques, la sécurité et l’impact sur l’environnement. La CSRD encourage la divulgation des substances dangereuses, mais cela peut s’avérer difficile en raison des formulations propriétaires et de l’absence d’un système de déclaration normalisé.

5. Attentes des consommateurs et écoblanchiment

Avec la sensibilisation croissante au développement durable, les consommateurs attendent des marques de cosmétiques qu’elles soient respectueuses de l’environnement. Toutefois, comme dans de nombreux autres secteurs, il existe un risque d’écoblanchiment lorsque les entreprises exagèrent leurs efforts en matière de développement durable. Parvenir à un véritable équilibre entre les affirmations marketing et les pratiques réelles est un défi.

6. Paysage concurrentiel

Les entreprises qui excellent dans l’établissement de rapports sur le développement durable bénéficient d’un avantage concurrentiel. Toutefois, le défi consiste à différencier les efforts sincères de la simple conformité. Pour se démarquer sur le marché, les marques doivent communiquer efficacement leur engagement.

 

Avec le développement durable et la transparence au cœur de ses préoccupations, la conformité CSRD présente à la fois des défis et des opportunités pour les fabricants de cosmétiques. Que vous commenciez à peine votre voyage vers le développement durable ou que vous soyez déjà en bonne voie, nous sommes là pour vous aider. Christeyns est un spécialiste mondial renommé des solutions de nettoyage et de désinfection sur mesure pour l’industrie pharmaceutique et cosmétique, formulées dans le cadre du développement durable. Notre engagement permanent est de minimiser l’impact environnemental de nos activités et d’aider nos clients à faire de même, afin qu’ils puissent profiter de toutes les opportunités qui s’offrent à eux.

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